Je me réveillai soudain. J'étais allongé dans une clairière, le soleil venait à peine de se lever. Mais où suis-je? Autour de moi, rien d'autre que quelques outils de pierre, une hache, une pelle, une épée et même une pioche. Pourquoi? Que pouvaient-ils bien faire là? Qui les avait laissé? Bon, pour le moment, la priorité en restait de trouver une trace de civilisation, car qui de mieux qu'un habitant de la place pour le renseigner sur sa localisation. Je me mis donc en route. Ne sachant où aller, je me dit que le sud était une destination comme une autre et m’orientant grâce à la mousse des arbres, je marchai un bon deux heures. Toutefois, au bout de cette période, je rencontrai enfin la première créature vivante depuis mon éveil: une araignée. Aussi grosse que moi. La terreur m'envahit et je tournai les talons et m'enfuit en tentant de rester le plus discret que possible afin d'éviter cette créature affreuse. Je retournai jusqu'à la clairière où, à ma grande surprise, je retrouvai le même attirail que le mien avec, à ses côtés, une autre personne. intrigué, je m'approchai et tentai de la réveiller mais rien n'y fit. Alors, abandonnant l'idée, je me mis en tête de me constituer un abri. Si de tels monstres vivaient près d'ici, alors mieux valaient se préparer un abri. Avec ma hache, j'abattis un arbre proche et entrepris de le couper en rondin plus ou moins correct. Avec ceux-ci, je me constituai une petite cabane ainsi qu'un petit coffre, dans lequel je mis mes affaires ainsi que celles(semble-t'il) de l'autre. Puis, me rendant compte que cet autre personne ne semblait point déterminée à se réveiller, j'entrepris de nous construire chacun un petit lit sur lequel je déposai les feuilles des arbres que j'avais abattus lors de la construction. J'entrepris aussi de ménager un espace où faire un feu, même sommaire, dans un coin de la pièce unique de la masure. Puis, jugeant l'endroit suffisamment correct et sur, je sorti pour chercher de l'eau et de la nourriture, ces besoins se manifestant soudain. Je laissai quand même un mot signifiant ma présence dans la pièce, au cas où l'autre s'éveillerait, et parti.